Session Overview |
Tuesday, June 04 |
14:00 |
Estrategias comunitarias para la inclusión del adulto mayor de la colonia de granjas de san isidro, puebla - México
* Cano Espinel Laura Alejandra, Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexico Santiago Azpiazu Gloria Carola, Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexico Mundo Hernández Julia Judith, Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexico En Puebla, la población de adultos mayores se proyecta a aumentar significativamente, representando un desafío demográfico. En la colonia Granjas de San Isidro, el 10.50% de los habitantes son adultos mayores (INEGI, 2020); se evidencian carencias en el entorno construido, además las condiciones de salud de este grupo etario se ven afectadas por enfermedades crónico-degenerativas y limitaciones en la movilidad. La falta de espacios públicos accesibles excluye a los adultos mayores de la dinámica social, planteando un problema de investigación sobre la ausencia de condiciones óptimas para el envejecimiento activo. El objetivo es conocer la interacción que tienen los adultos mayores de la colonia Granjas de San Isidro con los espacios públicos en particular del Parque Centenario de Laguna de Chapulco y Tianguis -Cancha San Isidro, abordado mediante un enfoque de carácter mixto, siendo un estudio exploratorio -descriptivo. La metodología incluye una revisión literaria relacionada con el envejecimiento activo además un sondeo exploratorio con encuestas que recopilan información para comprender las necesidades y barreras a los que se enfrenta este grupo etario con relación a la vida comunitaria. Los resultados precisan las discapacidades y/o limitaciones, la frecuencia con la que visitan espacios públicos y las actividades que realizan, las dificultades o barreras, la percepción de accesibilidad y seguridad para el uso de los espacios públicos. En conclusiones, se destaca la necesidad de intervenciones socio-territoriales que aborden las carencias en el entorno construido, fomentando la creación de espacios públicos accesibles. Esto permitiría la inclusión de los adultos mayores en la dinámica social y la mejora en sus condiciones. |
14:20 |
Quand l'Université enseigne le vieillissement à des apprenants vieillissants : une expérience transformative bilatérale
* Aline Chamahian, Aix-Marseille Université, France Emin Altintas, Université de Lille Pascal Antoine, Université de Lille Marie-Hélène Canu, Université de Lille Charlotte Croigny, Université de Lille Janick Naveteur, Université de Lille La Formation et l’Apprentissage Tout au Long de la Vie (FTLV/ATLV) favorisent un vieillissement actif et en santé, mais les constats de mise en œuvre restent mitigés. En lien avec des objectifs économiques, la FTLV dépasse rarement l’âge de l’employabilité. Sinon, elle renvoie à des bénéfices cognitifs, émotionnels et culturels concordant avec une vision humaniste de développement personnel (Chamahian, Kern, 2015). Les universités ont encore peu répondu aux incitations politiques d’accueil de ce public (Ogg, 2021) et les personnes vieillissantes restent à la marge des enjeux éducatifs et invisibilisées dans leurs besoins. Or, dans des sociétés de la connaissance en bouleversement constant, il devient nécessaire, même étant plus âgé, d’actualiser ses connaissances, s’adapter, se tenir informé et apprendre à le faire (Efthymiou et al, 2023). Cela concerne tout un ensemble de domaines et, dans des sociétés vieillissantes, la question se pose de savoir à la fois comment les plus âgés appréhendent et apprivoisent leur propre vieillissement et comment ils s’approprient les résultats de la recherche en gérontologie. C’est là la genèse du projet Erasmus+ « 3AC » pour « Active Ageing Academic Certificate » incluant un test pilote bio-psycho-social à l’Université de Lille. Relever le défi d’enseigner le vieillissement à des personnes vieillissantes revient à croiser leurs expériences du vieillissement avec les enseignements gérontologiques scientifiques. Évitant un âgisme intériorisé, les apprenants ont joué un rôle dans les thématiques abordées mais aussi dans la façon d’enseigner. Leurs retours permettent de penser l’ouverture de cette offre de formation au sein de l’Université. Les interactions entre apprenants et enseignants, mais aussi entre apprenants sont au cœur de cette expérience formative support d’un travail d’orientation et de construction de son rapport au vieillissement. 3AC interroge l’Université comme lieu d’inclusion sociale, de cohésion et d’autonomisation. |
14:40 |
Culture aux aînés: favoriser l'inclusion sociale de personnes aînées isolées par le biais de la médiation culturelle
* Marie Dion, Le P'tit Bonheur de Saint-Camille, Canada * Sarah Touchette, Le P'tit Bonheur de Saint-Camille, Canada Depuis 2019, plusieurs acteurs intersectoriels du milieu se mobilisent en Estrie autour du projet Culture aux aînés, un dispositif novateur d’intervention socioculturelle visant à favoriser l’inclusion sociale des personnes aînées en milieu rural par le biais des arts et de la culture. Pour relever le défi de l’inclusion sociale, Culture aux aînés table à la fois sur l’approche d’impact collectif et sur une pratique de médiation culturelle. Identifiée comme une stratégie d’action culturelle à vocation sociale, la médiation culturelle mise sur le pouvoir des arts et de la culture dans leur propension à apporter du changement dans la société et dans la vie des personnes (Jacob et Bélanger, 2014 ; Lafortune, 2013). Il s’agit de favoriser la transmission et l’appropriation des arts et de la culture par la mise en oeuvre d’un processus d’accompagnement vers des activités ou des projets culturels et artistiques en tant que collaborateurs, co-créateurs ou spectateurs (Fourcade, 2014). Ce processus amène bien souvent les citoyens à vivre une expérience artistique parfois inédite, leur permettant de prendre conscience de leur potentiel, de s’exprimer dans l’espace public, de développer des aspirations au changement (Belhadj-ziane, Allaire et Morin, 2015; Belhadj-ziane, 2017). À travers cette communication, nous présenterons le projet Culture aux aînés et sa philosophie d’action. |
15:00 |
Innover pour l'inclusion des aînés isolés dans la Ville : La « fabrique des attachements » à Strasbourg
* Christophe Humbert, PSInstitut, France * Anne-Valérie Demenus, Service santé et autonomie de la Ville de Strasbourg, France Notre communication s’appuie sur une double démarche de recherche-intervention en sociologie, déployée à Strasbourg. Nous mettons en œuvre un accompagnement par la recherche de la démarche « Viens avec nous » (VAN), visant l’inclusion des aîné·es isolé·es depuis 2022. En 2023, l’équipe de sociologues et les partenaires de la Ville ont mené parallèlement une démarche de Design Citoyen (DC), sollicitant une douzaine de retraité·es engagé·es dans le soutien aux ainé.es. Les analyses proposées mobilisent les entretiens (N=18) et notes de terrain issues de VAN et les enregistrements des sessions de DC (4*3h). Nous questionnons la manière dont des personnes âgées isolées, peuvent être ramenées vers les structures existantes (centres socioculturels notamment) en adaptant leurs pratiques. Nous interrogeons alors si, et en quoi, le processus d’innovation en cours (VAN) peut favoriser pour elles un retour à une socialisation signifiante. Nous rendons compte des attachements qui « font habiter » les ainé.es isolé.es dans la ville (Riom et al. 2018), qui les tiennent et auxquels elles tiennent (Hennion 2010, 2013 ; Humbert 2022), tout en analysant le déploiement, à l’échelle de plusieurs quartiers de la ville, d’un dispositif évolutif visant à réinscrire ces personnes dans des réseaux. Dans un premier temps, nous mettons en exergue deux thématiques centrales, issues des entretiens avec les ainé.es : le processus d’isolement, notamment lié pour certaines à une difficulté à maintenir un attachement positif à leur quartier ; les stratégies leur permettant de conserver des prises sur le monde (Caradec 2018). Nous montrons comment certains projets de quartier, adaptant leurs propositions aux trajectoires de vieillissement des personnes concernées, ont favorisé le développement d’attachements positifs, passant par une négociation de l’intimité relationnelle avec la personne en charge de nouer le contact. Nous observons cependant une difficulté partagée par les acteurs à « transférer » ces attachements, afin de « ramener vers » les activités proposées par les structures socioculturelles. Pour finir, nous évoquerons des pistes pour tenter de dépasser cette difficulté, que nous soumettrons au débat. |