Session Overview |
Wednesday, June 05 |
15:45 |
Session 3 : Regard transversal et particularités territoriales des impacts de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur le droit de visite et à la vie sociale des personnes aînées
* Marie-Ève Bédard, Centre collégial dexpertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville, Canada, Canada * Myriam Leleu, Haute École Louvain en Hainaut, Belgique * Filomena Gerardo, DinâmiaCET-IUL de ISCTE-IUL Institut Universitaire de Lisbonne, Portugal * Mélisa Audet, Centre collégial dexpertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville, Canada * Karima Bouaziz, Université Alger 2, Algérie Cette session mettra en évidence les éléments émergeant de l’analyse comparée des résultats de la recherche sur le droit de visite et à la vie sociale des aînés sur différents territoires, avec un accent particulier sur les personnes dépendantes vivant à domicile ou en structure d’hébergement collectif. Un intérêt sera aussi porté sur les conditions de l’exercice du droit de visite dans les circonstances extrêmes de la fin de vie. Les faits saillants issus de l’analyse transversale des données permettent de mettre l’accent sur la diversité des réalités territoriales, relevant des variations, différences et similitudes par pays en lien avec les grands thèmes identifiés, et considérant certains aspects méthodologiques ou de contexte distinctifs. Le bilan thématique global traite d’éléments qui touchent tant le plan des mesures mises en place par les autorités que les impacts de ces dernières sur le droit de visite et à la vie sociale des aînés. Des mesures restrictives de la vie sociale différenciées selon les âges, le milieu de vie et les contextes culturels et politiques ainsi qu’un confinement différentiel ont été observés, touchant surtout les personnes vivant en structure d’hébergement collective et dans une moindre mesure les aînés vivant à domicile. La privation de contacts a eu des effets délétères sur la santé globale, agissant négativement sur des problèmes cognitifs préexistants, accentuant l’âgisme. Les mesures protectrices mises en place se sont avérées restrictives en portant atteinte aux droits fondamentaux au nom de la santé individuelle et de la santé collective, mais aussi – et paradoxalement - au nom de formes de consciences politiques et d’un agir citoyen dénotant un certain sens des responsabilités. Face à la mise en arrêt de la vie sociale, les institutions, les professionnels de l’aide et des soins, les familles et l’entourage, le voisinage ont fait preuve d’une certaine inventivité via des stratégies d’adaptation manifestes, officielles, marginales ou cachées, afin de maintenir des liens sociaux. |