Vue d'ensemble de la session |
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Une vision holistique du soutien à la persévérance des étudiants des Premières Nations au postsecondaire : la compétence des familles et des communautés autochtones!
Bien avant la colonisation, les communautés autochtones ont évolué de façon autonome et indépendante des sociétés eurocanadiennes (CRPA, 1996). L'adoption de la Loi sur les Indiens de 1876, par la création des pensionnats, fut le point de départ de leur prise en charge étatique (Sinclair, 2004) qui a dénigré leurs compétences en matière d'éducation. Cette mesure a toujours des répercussions intergénérationnelles se traduisant par des retards significatifs sur le plan de la diplomation au postsecondaire entre les Autochtones et les Allochtones (CAPRES, 2018). Cette communication vise donc à mieux comprendre les besoins et les pistes de solutions à préconiser afin de mieux soutenir les personnes étudiantes autochtones vers leur diplomation au postsecondaire. Les résultats présentés s'appuient sur une recherche-action qualitative regroupant 11 partenaires autochtones et allochtones de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Un regard croisé sur les entrevues individuelles menées auprès de personnes étudiantes autochtones (n = 15) et des entrevues de groupe menées auprès leur famille (n = 29) mettent en lumière le rôle et les compétences des familles et des communautés en matière de persévérance scolaire puisqu'elles offrent une réponse plus holistique et globale aux besoins des membres étudiants. Ces résultats appellent à une meilleure collaboration entre les établissements scolaires et les Autochtones pour la mise en place de mesures de soutien et d'accompagnement culturellement sécurisantes. Ils s'inscrivent dans une perspective d'autodétermination des communautés autochtones qui, par leur prise en charge, seront en mesure d'offrir à leurs membres un milieu de vie respectueux et en accord avec leurs besoins. Nathalie Sasseville, Professeure, Unité d'enseignement en travail social, Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, CanadaMarie-Pierre Baron, Professeure en orthopédagogie, Sciences de l'éducation, Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, Canada Sophie Beauparlant, Professeure en communication, Art et médias, Cégep de Jonquière, Jonquière, Canada Karolanne Vachon, Étudiante à la maîtrise en travail social, Direction des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, Canada Auditoire visé : Psychoéducateur, Travailleur social, Conseiller pédagogique, Orthopédagogue, Éducateur spécialisé, Parent Population visée : Collégial, Jeunes adultes Milieux concernés : Milieu scolaire, Milieu communautaire Axe de la communication : Recherche Niveau du contenu : Intermédiaire |